
Un homme a récemment trouvé la mort en conduisant une trottinette électrique sur une autoroute française. Cette affaire soulève à nouveau le débat sur la viabilité de ce genre de véhicule pour la circulation. C’est en effet la troisième fois qu’un accident de scooter électrique se produit à Paris depuis avril. Le site http://www.francetelenumerique.fr/ vous fait savoir sur cet article ce qui c’est réellement passé.
Scooter électrique : Un choc frontalier et très violent pour les deux conducteurs
La victime dans cette triste affaire est un homme d’une trentaine d’années. L’accident s’est produit sur la route A86 de Vélizy-Villacoubay au sud-ouest de Paris, dans la soirée du vendredi. L’homme roulait à bord de son scooter électrique lorsqu’il a été soudainement percuté par un motocycliste.
L’impact entre les deux véhicules était frontalier. La moto s’est retrouvée propulsée à 400 mètres de son conducteur, suivant l’inertie provoquée par l’impact. Le conducteur de la trottinette électrique était en arrêt cardio-pulmonaire lorsqu’il est arrivé en urgence. Il ne survivra pas toutefois à ses blessures. Le motard a quant à lui subi plusieurs traumatismes et se trouve encore en soins intensifs.
Les premiers rapports indiquent que la victime ne portait pas de casque au moment de l’accident. Il circulait pourtant sur l’une des routes les plus fréquentées de France et à l’heure de pointe. Il est également à noter que la route en question était interdite aux trottinettes électriques. Aucune explication n’a d’ailleurs été encore fournie sur les raisons qui l’ont motivé à braver cette interdiction.
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Une tendance grandissante qui perturbe la quiétude des piétons
Une étude publiée récemment a établi que Paris compte près de 12 points de location de scooters électriques. C’est bien plus que ce que l’on pourrait avoir sur l’ensemble des États-Unis. La ville compte pourtant également près de 20 000 véhicules à deux roues en circulation.
Selon Boston Consulting, le scooter électrique a une durée de vie de trois mois seulement. L’appareil a été conçu à l’origine pour un usage privé et non pour la location publique. L’utilisation intensive, la manipulation brutale et le vandalisme ont considérablement réduit leur durabilité. Il faut ainsi près de quatre mois au rentier pour rentabiliser leur investissement.
La ville de Paris est actuellement devenue un champ de bataille entre conducteurs à deux roues et piétons. La ville impose déjà une amende de 135 € pour la conduite sur le trottoir. Une autre amende de 35 € peut aussi être appliquée pour le blocage du trottoir en stationnement. Les opérateurs sont facturés par la ville pour tout scooter cassé et qui doit être récupérée par les employés municipaux.
Les scooters cassés ne sont pas également recyclés comme il se doit. Ils sont plutôt jetés dans les jardins, trottoirs et entrées de métros de la ville. Certains iront même directement dans la Seine. Environ 22 scooter électrique ont notamment pu être repêchées dans la célèbre rivière de Paris.
Modifier le Code de la route pour une réglementation effective
Les trottinettes électriques peuvent atteindre une vitesse de 40 km/h. Leur circulation en France ne fait pourtant pas encore l’objet d’une règlementation. Cela permet à leurs utilisateurs de circuler à leur guise sur la route ou sur le trottoir sans encourir d’éventuelles amendes.
La tendance n’est pas passée inaperçue à l’Assemblée nationale française. Elisabeth Borne, la ministre française des Transports, a notamment établi la volonté du gouvernement de modifier le Code de la route en conséquence avec le droit de suite. Il s’agira de créer une « nouvelle catégorie de véhicules » dans le Code de la route pour encadrer la mobilité des trottinettes électriques. Mais une telle initiative pourrait inciter l’État à investir de l’argent afin d’apporter des changements. Reste à savoir si cela sera approuvé ou non.
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